CEMAC  : la Banque centrale veut préserver la stabilité financière

En Afrique centrale et notamment en zone cfa, l'évolution du cadre macroéconomique et financier au 1er semestre 2016 et des perspectives à court terme, que les risques et vulnérabilités sont dans l'ensemble maîtrisés malgré une conjoncture économique difficile. Un tableau qui stabilise le système financier. Les pays membres cette union monétaire sont appelés à préserver cette stabilité.

Le Comité de stabilité financière en Afrique centrale (CSF-AC) a lancé un appel aux Etats pays de l'Afrique centrale ayant pour monnaie commune le Fcfa à poursuivre leurs efforts en vue de la stabilité du système financier régional. Réunis en session ordinaire dans la capitale camerounaise, Yaoundé, les membres du CSF-AC ont noté l'évolution du cadre macroéconomique et financier au 1er semestre 2016 et des perspectives à court terme. Dans le même temps, les risques et vulnérabilités sont dans l'ensemble maîtrisés malgré une conjoncture économique difficile.

Toutefois, le CSF-AC a invité les Etats de la zone à une vigilance constante au regard de la détérioration du contexte économique et ses effets induits sur le système financier. Le CSF-AC a, de ce fait, adopté une matrice réaménagée des recommandations spécifiques aux pays membres de la CEMAC.

Maîtrise de l'inflation autour de la norme communautaire

Pour rappel, le CSF-AC est un dispositif macro prudentiel sous régional dont la mission est de faire face aux risques systémiques, facteurs de déstabilisation des économies. Si au cours de cette année, l'on a noté une légère résorption du compte extérieur courant avec un confortable taux de couverture extérieure de la zone, 2016 est également marquée par une relative maîtrise de l'inflation autour de la norme communautaire de la CEMAC qui est de 3% du produit intérieur brut (PIB). Le taux de croissance économique de la zone sera de l'ordre de 1,7% en 2016, contre les 1,8% projetés en début d'année et les 2,8% enregistrés en 2015.

Ces chiffres ont été communiqués en octobre dernier par le Comité de politique monétaire (CPM), autre organe statutaire de la BEAC. Il imputait cette décélération à la chute continue des cours du pétrole, d'autres matières premières sur le marché international mais également de l'insécurité rampante provoquée par la secte islamiste Boko Haram au Cameroun et au Tchad, combinée avec la crise en République centrafricaine.Le taux directeur est fixé à 2,45% alors que le déficit budgétaire devrait persister dans plusieurs pays de la CEMAC.

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