C'est fort de son succès depuis son premier usage en 2015 que la carte Gimac a été adoptée par la plupart des pays de l'Afrique centrale. Plusieurs banques s'étaient mises à la commercialiser. « Les transactions sur la plateforme Gimac depuis décembre 2015 sont estimées à 80.000 opérations totalisant plus de 4.5 milliards de FCFA », s'est satisfait Valentin Mbozo'o, directeur général du Gimac. Selon lui, son réseau compte aujourd'hui près de 500.000 cartes dont 250.000 en circulation.
Il s'agit d'un réseau d'acceptation évalué à 350 guichets automatiques de banques et à une quarantaine de terminaux de paiement électroniques (TPE). Des chiffres qui auraient fortement encouragé les Etats adopter cette solution monétique.
Une carte pour accentuer la lutte contre les crimes financiers
L'utilisation de la carte magnétique crée une véritable révolution dans les pratiques financières, estiment les responsable de Gimac, notamment en ce qui concerne la réduction de l'usage du cash, l'amélioration du climat des affaires et la lutte contre le blanchiment d'argent. Selon la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), initiatrice du Gimac, cette carte répond aux objectifs de bancarisation des populations, d'intégration des pays de la sous-région grâce à ce moyen de paiement moderne, de l'inclusion financière et la réduction de l'usage du cash comme moyen de paiement. « Ceci permettra en plus une plus grande traçabilité des mouvements de fonds avec pour corollaire une lutte accrue contre le blanchiment de l'argent et le financement du terrorisme », a expliqué la direction de la Banque. Le Gimac et est issu de la réforme du système monétique interbancaire, institué suite à l'accord d'interbancarité paraphé par l'ensemble des banques de la région.
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