Zone de libre échange continentale : le président Zuma met en avant le leadership sud-africain

Le chef de l'Etat sud-africain, Jacob Zuma s'est montré ce lundi 9 octobre 2017, très déterminé pour l'établissement d'une zone de libre échange en Afrique, comme souhaité par l'Union africaine. Pour le numéro un de la nation Arc-en-ciel, cette zone permettra de renforcer la croissance économique et le développement sur le Continent.

L'engagement de l'Afrique du sud en faveur de l'établissement d'une zone de libre-échange continentale (ZLEC) ne souffre d'aucun doute. Lors d'un échange avec les parlementaires de son pays, le président sud-africain Jacob Zuma s'est montré très déterminé sur la question, réaffirmant la position de son administration. « Notre engagement à l'égard de la ZLEC est attesté par le fait que l'Afrique du Sud a accueilli la réunion de l'Assemblée des chefs d'Etats de l'UA qui a lancé les négociations de la ZLEC », a déclaré Jacob Zuma avant d'ajouter que « pour démontrer notre engagement à finaliser rapidement les négociations de la ZLEC, l'Afrique du Sud a récemment accueilli des réunions des groupes de travail techniques de la ZLEC et d'un forum de négociations du 20 août au 2 septembre 2017 à Durban ». Selon le numéro 1 de la nation Arc-en-ciel, les négociations de la ZLEC reçoivent dans son pays, la plus grande attention politique.

Jacob Zuma a aussi souligné que chaque partie à la négociation pour la création de la ZLEC conduit une évaluation souveraine des avantages de l'entrée dans les négociations et fait en sorte que les avantages l'emportent sur les considérations négatives inhérentes. L'Afrique du sud, disposée à fournir les conseils nécessaires pour progresser rapidement vers la conclusion de la ZLEC, a déjà fait des propositions spécifiques pour la conclusion des négociations et a avancé l'approche d'intégration au développement de la ZLEC qui associe à l'intégration du marché, le développement industriel et infrastructurel.

A en croire M. Zuma, cette approche suggérée par son pays, assure que l'Afrique s'attaque aux exigences fondamentales au commerce intra-africain et à l'intégration de l'Afrique dans l'économie mondiale, y compris les exigences liées à la production et à l'offre.

Renforcer le commerce inter-régional

Vue comme une opportunité qui devra profiter à tous les pays membres de l'Union africaine (UA), la ZLEC a pour objectif de renforcer le commerce inter-régional et de faire en sorte que les pays africains font échanger sur le plan commercial à de meilleures conditions que celles des pays tiers. Elle fait partie intégrante dans l'Agenda 2063 établi par l'UA. D'après le président sud-africain, l'Assemblée des chefs d'Etats de l'UA reçoit régulièrement des informations sur les progrès du processus de sa création.

Regroupant 54 pays membres de l'UA pour une population de plus d'un milliard d'habitants et un PIB global de plus de 3.000 milliards de dollars, à en croire les conclusions de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), la ZLEC devrait permettre une hausse de 52% (35 milliards de dollars) du commerce intra-africain d'ici 2022 à partir de cette année 2017, et si toute les conditions sont réunies. Il s'agit des différentes mesures visant à améliorer les infrastructures liées au commerce et les procédures douanières, ainsi qu'à réduire les coûts de transit et autres coûts des échanges. La création de la ZLEC a été décidée en 2012 pour être effective en octobre 2017. Dernièrement, lors du sommet à Addis-Abeba (Éthiopie) en novembre 2016, les dirigeants des pays membres de l'UA en ont longuement parlé.

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