L'Egypte et la Tunisie bénéficient d'aides colossales de l'Allemagne

La république fédérale d'Allemagne a octroyé une aide de 500 millions et de 250 millions de dollars respectivement à la l'Egypte et à la Tunisie. Avec sa chancelière qui effectuait deux jours de visite en Afrique du nord, l'Allemagne a ainsi prouvé son intérêt grandissant accordé au continent noir.

Devenant de plus en plus le continent le plus convoité par les grandes puissances, qui voient en l'Afrique plusieurs opportunités, s'il fallait une preuve de l'intérêt de l'Allemagne au continent, la semaine qui s'écoule en a donner la parfaite illustration. L'Etat allemand a offert à l'Egypte et à la Tunisie, des enveloppes consistantes devant leur permettre de soutenir leur développement.

En effet, l'Allemagne a offert 500 millions de dollars à l'Égypte pour soutenir ses réformes économiques et les petites et moyennes entreprises, a annoncé vendredi le ministère égyptien des investissements et de la coopération internationale. Ce financement intervient alors que, depuis jeudi dernier, Angela Merkel, chancelière d'Allemagne était dans la capitale égyptienne pour discuter des questions migratoires et sécuritaires avec le président Abdel Fattah al-Sissi.

« Il a été convenu avec la partie allemande l'octroi de 250 millions de dollars pour soutenir notre programme économique et 250 millions de dollars pour soutenir plusieurs autres secteurs dont les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises », a indiqué Angela Merkel, chancelière d'Allemagne. Selon elle, l'Egypte, en tant que puissance régionale, joue ici un grand rôle, tout comme l'Algérie et la Tunisie.

Sans stabilisation politique de la Libye, nous ne pourrons pas faire cesser les activités des passeurs et trafiquants (d'êtres humains) qui travaillent depuis la Libye vers l'Italie. Pour la chancelière, la puissance militaire africaine doit être capable à tout moment et en tout temps de contrer les malfrats qui pourraient emprunter son territoire ou ses frontières pour passer leur produits illicites. L'aide de la première puissance européenne permettra donc au pays de Al-Sissi de se doter des moyens les plus actuels pour contrer les crimes humains transfrontaliers.

Au même moment, il s'agit d'un appui économique pour relancer l'économie du pays, peut-on constater dans la déclaration du ministère égyptien des investissements et de la coopération internationale. La visite en l'Egypte d'Angela Merkel est effectivement une aubaine pour ce pays, car en quête d'assistance et d'investissements pour relancer son économie minée par la chute des cours mondiaux et caractérisée par le chômage des jeunes.

Après l'Egypte, la Tunisie

Après l'Egypte, Angela Merkel s'est rendue à Tunis le lendemain pour toujours parler des migrations illicites et des crimes transfrontaliers. Mais la chancelière a surtout parlé de coopération économique. La chancelière allemande a déclaré que son gouvernement accordera 250 millions d'euros au gouvernement tunisien pour renforcer son programme d'aide au développement. Selon Angela Merkel, ce financement sera octroyé sous la forme de subventions et de fonds concessionnels.

Cette enveloppe sera consacrée en Tunisie à revisiter l'économie qui souffre d'une régression depuis la chute des cours du prix du pétrole, et le printemps arabe. Alors que le gouvernement avait tenté de se trouver des moyens pour relever son économie grâce à la conférence Tunisia 2020, sans atteindre le succès espéré, l'aide allemande vient comme un appui inattendu.

Il faut cependant signaler que d'après certains analystes, l'aide de l'Allemagne peut être conçue en quelque sorte comme « la monnaie d'échange que Merkel propose aux responsables des deux pays, la Tunisie et l'Egypte, afin qu'ils acceptent de récupérer un millier de migrants égyptiens et 1200 migrants tunisiens à qui l'Allemagne a refusé le droit de séjour ». Le gouvernement allemand serait décidé à influencer le développement à la source dans les pays de provenance des migrants.

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Commentaires 3
à écrit le 06/03/2017 à 19:11
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l' Afrique du Nord fait partie bien sur de l' Afrique et la Tunisie s'appelait " Ifrikia " dans l'antiquité. peut on pour autant parler de continent noir pour parler du Maghreb comme il est dit en préambule. "l'économie égyptienne mise à mal par la ...

à écrit le 06/03/2017 à 18:56
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Elle ferait mieux de s'occuper de ses 12 millions de pauvres.....autrement c'est eux qui vont s'occuper d'elle aux prochaines élections.. .

à écrit le 06/03/2017 à 12:00
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Ben ces deux pays feraient mieux de se méfier, un petit chez soi est toujours préférable à un grand chez les autres.

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