Tunisie : lancement de la deuxième phase du projet "Mashrou3i" pour l'auto-emploi

L'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l'Agence américaine pour le développement international (USAID), la Coopération italienne pour le développement et la Fondation HP viennent de lancer la deuxième phase du projet "Mashrou3i", une initiative qui veut doper l'auto-emploi dans un pays rongé par le chômage...

Créer plus de 6.000 emplois d'ici 2021. C'est l'ambition de la deuxième phase du projet « Mashrou3i » (Mon projet, en Arabe), qui vient d'être lancé par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l'Agence américaine pour le développement international (USAID), la Coopération italienne pour le développement et la Fondation HP.

Au cours de la deuxième phase de ce partenariat public-privé, le projet sera étendu à 14 gouvernorats vulnérables de la Tunisie. Il nécessitera un investissement de 14 millions de dollars qui seront investis pour fournir un soutien direct aux entrepreneurs en herbe et aux entrepreneurs existants par des formations, Gafsa, Gabès, Jendouba, Kairouan, Kasserine, Kébili, Kef, Médenine, Sidi Bouzid, Siliana, Tataouine, Tozeur et Zaghouan. Il aidera également à renforcer les connaissances et les capacités des entreprises locales et des établissements d'enseignement supérieur.

Une première phase réussie

La première phase du projet a contribué à la création de plus de 1.250 emplois à ce jour, notamment en aidant plus de 160 start-up, principalement dans les gouvernorats de Kairouan, Kasserine, Kef et Sidi Bouzid.

Mashrou3i utilisera aussi le programme « Initiative HP pour les Entrepreneurs » (HP LIFE e-Learning) de HP Foundation. Il s'agit d'une plateforme en ligne gratuite focalisée sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et les compétences entrepreneuriales. HP LIFE offre des solutions adaptées aux jeunes entrepreneurs tunisiens pour développer les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour démarrer, développer et gérer efficacement leur société.

Il faut dire que le chômage des jeunes tunisiens continue d'être une bombe à retardement, même après l'immolation de Bouâzizi. Dans les gouvernorats du centre, du sud et du nord de la Tunisie, environ 40% des jeunes diplômés n'arrivent toujours pas à trouver un emploi. Cette situation est attribuée à toute une série de facteurs, notamment la capacité limitée du secteur public à employer plus de jeunes, le manque de diversité dans le secteur privé et le décalage entre les compétences requises par le secteur privé et celles offertes par les diplômés...

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