C'est au siège de la CAE à Arusha, en Tanzanie que la convention de subvention a été signée. Les documents ont été paraphés au nom du gouvernement américain par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). L'accord a été signé par le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis en Tanzanie et la représentante américaine à la CAE, Virginia Blaser et Karen Freeman, d'une part, et le secrétaire général de la CAE, Liberaït Mfumukeko d'autre part. Un communiqué publié par la Commission de la CAE explique que l'accord vise à renforcer les objectifs partagés de développement. Il sera également question d'approfondir le partenariat entre les deux organisations en vue de favoriser le développement de l'Afrique orientale. Par cet accord, les États-Unis travailleront avec la Commission de la CAE en matière de promotion de l'intégration économique régionale, la circulation des personnes et des biens. La finalité pour les responsables de l'USAID est de parvenir à un accroissement du commerce et des investissements entre les États membres et les USA.

Renforcement du leadership organisationnel de la CAE

Avec le concours de Washington, la CAE, organisation régionale moins visible sur le continent, pourra renforcer son leadership organisationnel pour mieux intégrer les Etats membres. Pour ce faire, environ 30 millions de dollars de cette enveloppe serviront à financer le renforcement institutionnel au sein du Secrétariat de la CAE. « Le reste appuiera d'autres partenaires de développement dans leurs efforts de contribution au programme d'intégration régionale de la CAE », lit-on dans le communiqué de l'organisation. En outre, les américains s'engagent à aider les différents pays à améliorer l'accès aux services de santé intégrés dans les régions frontalières de la Communauté est-africaine. Un autre volet de la convention porte particulièrement sur l'amélioration de la gestion durable des ressources naturelles dans les écosystèmes du bassin du lac Victoria et de la rivière Mara.