Le manque de pluie assoiffe l'Afrique de l'Est

La Tanzanie et le Kenya doivent faire face à une rude sécheresse. Une absence de pluie qui décime le bétail en Tanzanie, où près de 4.000 têtes ont été perdues en l’espace de 2 mois. Le Kenya de son côté, doit gérer le rationnement en eau de sa capitale, Nairobi. La métropole devra boire au compte-goutte jusqu’en mars prochain.
La sécheresse commence à se faire ressentir en Afrique de l'Est où les agriculteurs tanzanien voient leur cheptel mourir par manque d'eau et de pâturages.

Déjà touchée par la récession économique, l'Afrique de l'Est subi également les effets de la sécheresse dans de nombreuses régions. Une absence de précipitations qui a eu pour conséquence de décimer les cheptels de bétail, asséché les réservoirs et entraîné le rationnement de l'eau dans les villes. Selon l'agence de presse Xinhua, le gouvernement tanzanien a attribué la sécheresse près de 4.000 pertes de têtes de bétail, lors de deux derniers mois dans la région de Morogoro (Est du pays), qui reste la plus affectée par la sécheresse.

En 2 mois, quelques 3.829 bêtes sont mortes par manque d'eau et de pâturages. L'absence de pluies depuis 7 mois à perturbé l'écosystème de la région. Cette situation a été attribuée aux changements climatiques par Stephen Kebwe, commissaire régional de Morogoro. Pour ce responsable, il est nécessaire que les éleveurs changent leurs techniques d'élevage en adoptant des méthodes durables de manière à s'adapter aux changements climatiques, mais aussi pour éviter d'épuiser définitivement les ressources de la région.

Nairobi manque d'eau !

Au Kenya, les villes sont également impactées notamment Nairobi qui vit sous le rationnement de l'eau. Une mesure qui devrait durer jusqu'à la fin mars, date de la saison des pluies longues. Selon la Compagnie des eaux et des égouts de Nairobi, le rationnement devrait être appliqué par intervalles compte tenu de la baisse des niveaux d'eaux dans les réservoirs principaux de la régie. En effet, le barrage de Ndakaini qui fournit 80% de l'eau potable de la capitale, fonctionne actuellement en dessous de 50% de sa capacité.

La Compagnie n'est actuellement en mesure de fournir à la ville que 546.000 mètres cubes d'eau par jours, alors que la demande s'élève à 760.000 mètres cubes. Une disette qui survient au moment même où la croissance rapide de la population de Nairobi et dans les agglomérations satellite accentue la pression sur les ressources en eau. Face à cette situation, les autorités explorent les possibilités d'investissement dans l'exploitation des eaux souterraines, le recyclage des eaux usées et la collecte des eaux de pluie.

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Commentaire 1
à écrit le 09/01/2017 à 9:53
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C'est ça la réalité du réchauffement climatique. Ici il fait froid pendant l'hiver et ça y est vous vous retrouvez avec tous les benêts climatosceptiques qui viennent fièrement nous brandir leur ignorance en utilisant une ironie des plus nulles. ...

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