C'est le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Selassie qui a expliqué la baisse du taux de croissance économique du continent pour l'année 2016. Selon lui, cette baisse record ne durera pas longtemps mais est la conséquence directe de l'importante chute des prix des matières premières. Il s'agit notamment des métaux lourds et du pétrole
« Il y a quatre raisons à ce ralentissement : la sécheresse, les prix bas des marchandises, les conditions financières plus strictes et la réponse politique tardive », a déclaré M. Selassie. Pour le FMI, le ralentissement économique en Afrique est dû aux conditions plus dures d'emprunt afin de financer les opérations et les investissements des gouvernements.
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Des réformes et une gestion efficace de la dette pour un retour à la normale
Abebe Selassie a indiqué que le continent africain a la possibilité de récupérer économiquement dans une période très courte.« Ce ralentissement sera similaire aux précédents. La réponse politique tardive liée à l'incertitude politique et aux élections en est partiellement la raison, mais si ces risques sont gérés, les économies récupéreront », a indiqué M. Selassie. Toutefois, les pays africains sont tenus d'opérer des réformes pour notamment corriger une baisse des revenus domestiques. Il est également recommandé une gestion efficace de la dette souveraine, qui affecte partiellement les taux de change locaux. Les réformes ainsi entreprises permettront au continent d'enregistrer un taux de croissance économique de 3% en 2017. Ce taux devra s'améliorer pour atteindre 4,5% en 2018, selon les prévisions du FMI.
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