Côte d'Ivoire : après le référendum, les législatives...

Plus de 6,4 millions d'électeurs (3 259 270 d'hommes et 3 180 606 de femmes) ivoiriens sont convoqués aux urnes le 18 décembre prochain pour élire les 250 députés quei composeront le prochain parlement ivoirien.
Les ivoiriens sont appelés à se rendre une deuxième fois aux urnes en l'espace de quelques semaines.

La Côte d'Ivoire au lendemain de l'adoption d'une nouvelle Constitution, compte renouveler aussi son parlement.  Guillaume Soro, Président actuel de l'Assemblée nationale ivoirienne et ses 250 pairs députés verront leurs mandats remis en jeu le 18 décembre prochain. « Le conseil des ministres a adopté un décret portant convocation des collèges électoraux pour l'élection des députés le 18 décembre 2016 », a annoncé Bruno Koné le porte-parole du gouvernement au sortir du dernier  conseil des ministres. Selon le gouvernement ivoirien, les élections auront lieu sous le format un tour à la majorité relative et les bureaux de vote ouvriront à 8h et fermeront à 18h.

Dans cette perspective, la liste électorale a été remise fin août 2016 aux partis politiques par la Commission électorale indépendante (CEI). Sur cette liste, plus de 6,4 millions d'électeurs dont 3 259 270 hommes et 3 180 606 femmes, sont appelés à accomplir leur geste citoyen celui de choisir les représentants du peuple.

Deux coalitions en vue

Il y a quelques semaines, l'opposition ivoirienne s'était inquiétée en accusant le gouvernement de traîner quant à l'établissement d'un calendrier électoral. Pascal Affi N'Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), avait appelé à une mobilisation en coalition pour aller aux législatives. « Il faut se mettre d'accord pour aller ensemble aux législatives, en mettant de côté les désaccords » a-t-il dit, alors que son parti souffre de la scission en deux des pro-Gbagbo et des pro-N'Guessan.

Pendant ce temps, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) d'Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains (RDR) d'Alassane Ouattara pourraient se mettre ensemble sous la bannière du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix, (RHDP, coalition au pouvoir). Sauf que là le risque de déranger certains caciques peu disposés à laisser leur place à un autre candidat, pourrait être grand. L'élaboration des têtes de listes sera ainsi un véritable casse-tête pour le pouvoir.

Notons que les dernières élections législatives de 2011 ont été remportées par l'opposition. Elle qui a boycotté le référendum pour le projet de constitution dernièrement ne peut se permettre de laisse passer une autre occasion de monter en pouvoir.

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