Cameroun : consternation après une double catastrophe ferroviaire et routière

Le déraillement d’un train et l’effondrement d’un pont entre Yaoundé et Douala hier vendredi paralyse les capitales économique et politique du Cameroun. Le dernier bilan fait état de 60 morts et 600 blessés. Ce samedi, les autorités s’activent pour les prendre en charge.
Ristel Tchounand

Les services de secours camerounais n'ont quasiment pas fermé l'œil de la nuit. Ils s'activent à l'extraction et l'identification des victimes du déraillement d'un train survenu hier, vendredi 22 octobre, à la gare d'Eseka, sur la ligne reliant Yaoundé au port de Douala. Le dernier bilan ce matin fait état de 60 morts et près de 600 blessés.

Le drame est ainsi survenu alors que 1 300 personnes voyageaient dans un seul train au départ de la capitale politique. Elles s'étaient toutes ruées vers le transport ferroviaire en raison de l'interruption du trafic routier entre les deux villes due à l'effondrement d'une partie de la chaussée non loin de Boumnyebel, suite aux intempéries. A ce niveau également, le Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Travaux publics assurait hier que les équipes techniques du ministère sont à pied d'œuvre pour poser un dispositif de traversée qui permettra aux véhicules de circuler.

Lundi 24 octobre: journée de deuil national

En attendant qu'une solution définitive soit trouvée à ces deux catastrophes, les Camerounais restent encore sous le choc. « Les gens vont très mal actuellement », indique à La Tribune Afrique un acteur économique dans la province du Littoral dont le chef-lieu n'est autre que Douala. Il détaille :

« Les noms des victimes commencent à sortir, et dans mon entourage j'ai des gens qui ont perdu des frères, collègues et parents c'est difficile, de voir les événements prendre vie de façon aussi triste tout près de soi. Maintenant les avis sont très divers même comme beaucoup cherchent un responsable notamment les autorités pour l'état actuel du Cameroun. C'est aussi l'occasion pour la population de se rappeler de tout ce qui est arrivé cette année, notamment l'affaire Koumatekel bref il y a une crispation ».

Samedi en plein soir, le Président de la République, Paul Biya -qui est en séjour à l'étranger depuis le 16 septembre- a décrété la journée de lundi 24 octobre, « journée de deuil  en mémoire des victimes de l'accident de train survenu vendredi à Eséka », indique un communiqué. Et de préciser : « Les drapeaux seront mis en berne sur toute l'étendue du territoire national.

Ristel Tchounand

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Commentaires 2
à écrit le 28/10/2016 à 21:49
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@Jacky. les catastrophes arrivent chaque jour dans plusieurs pays sur la planète. Mais, la véritable question c'est Comment faire face à un phénomène pareil? d'où les dispositifs de protection et de sécurité. C'est justement sur ce terrain là que not...

à écrit le 24/10/2016 à 11:09
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Le CAMEROUN, la terre de nos ancêtres, notre parie est en deuil une fois de plus; ça fait mal; c'est très terrible ; vivement que le bon DIEU nous vienne en aide.En ce lundi, jour de deuil national, SEIGNEUR accueille auprès de toi nos frères, nos p...

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