Télécoms : les contours de la libéralisation du secteur se précisent en Ethiopie

Des opérateurs ayant « un nom, une expérience et une technologie de niveau mondial » seraient éligibles aux deux licences à venir.
(Crédits : DR)

La réflexion se poursuit en Ethiopie quant au projet de libéralisation du secteur des télécoms et de privatisation d'Ethio Telecom, jusqu'ici la seule compagnie de téléphonie du pays aux 100 millions d'habitants. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a reçu, ce lundi 7 septembre, les responsables du secteur national des télécoms pour recueillir leurs « commentaires », a-t-il twitté.

Ethio Telecom: 40% à une entreprise internationale, 5% au public

Selon les détails de cette rencontre livrés par la chaîne Fana Broadcasting, l'Etat conservera 55% du capital d'Ethio Telecom, une participation de 40% sera vendue à une entreprise internationale, tandis que 5% du capital sera proposé aux citoyens.

Lire aussi : Ethio Telecom : Le coronavirus n'a pas raison du projet de privatisation

Les licences destinées aux opérateurs ayant « un nom, une expérience et une technologie de niveau mondial »

Le Premier ministre, d'après la même source, a également confirmé que deux licences seraient octroyées à deux opérateurs ayant « un nom, une expérience et une technologie de niveau mondial ».

Cela fait deux ans et demi qu'Abiy Ahmed a annoncé son intention de privatiser Ethio Telecom et libéraliser le secteur. Tout de suite, plusieurs géants des télécoms ont manifesté leur intérêt dont le français Orange ou les sud-africains MTN et Vodacom. Si le projet a semblé très enthousiasmant au début, les autorités éthiopiennes ont cependant pris le temps d'en examiner les contours, alors que la préoccupation notamment chez Ethio Telecom est de pouvoir tenir le cap face à la concurrence des géants mondiaux futurs détenteurs de licences. L'année dernière, la PDG Frehiwot Tamru a concocté un plan triennal pour permettrait de renforcer la robustesse et l'efficacité de l'opérateur historique.

De leurs côtés, les géants internationaux regardent attentivement le marché éthiopien aux 100 millions d'habitants, en attendant le signal d'Addis Abeba.

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